Dans une plaidoirie à couleur vantarde et régionaliste Wadii Jari clame son innocence

Invité à une émission sportive télévisée pour justifier les dernières décisions prises contre le C.S.de Chebba , le président de la F.T.F a encore une fois fait étalage de ses dons de grand fanfaron et de bluffeur pour leurrer l’opinion publique et pour paraître dans la peau de la sainte nitouche candide ; chaste et irréprochable. Armé jusqu’aux dents par une paperasse bien fignolée , il a essayé tout le long d’une plaidoirie railleuse de faire le réquisitoire de ses adversaires et de donner l’image du mécène ; du sauveur et du bienfaiteur unique pour le sport tunisien. Egocentrique, il s’est attribué toutes les qualités d’un prophète descendu du ciel pour combattre le mal et pour répandre le bonheur sur terre. Mieux encore , il a pigmenté son oraison de quelques éclairs teintés de régionalisme flagrant. En fin hypocrite , il a fait part de sa compassion pour la ville de Chebba et pour ses habitants en leur faisant croire que la responsabilité de tout ce qui s’est passé incombait au président du club Taoufik Mkacher. Avec son cynisme abject , il a laissé entendre que tous les clubs du pays et ceux du Sahel en particulier devraient être redevables à sa personne pour tous les biens et les faveurs qu’il leur avait généreusement prodigués. La pièce théâtrale à laquelle nous fûmes conviés à contre coeur s’est terminée par l’image du bourreau transformé en pitoyable victime voire en un chevalier loyal ; brave et généreux.