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Maher Kanzari sanctionné : une décision jugée honteuse
La récente décision de la Ligue nationale de football de sanctionner Maher Kanzari de quatre matchs de suspension et d’une amende de 7 000 dinars a suscité de vives réactions. Pour de nombreux Tunisiens, cette sanction est largement insuffisante, compte tenu de la gravité de l’acte : un blasphème proféré publiquement dans un pays dont la Constitution reconnaît l’islam comme religion d’État. Dans un pays majoritairement musulman comme la Tunisie, le respect des valeurs religieuses ne devrait pas être un simple principe moral, mais un devoir inaliénable, en particulier pour les figures publiques du sport. Le Code pénal tunisien prévoit jusqu’à six mois de prison pour ce type de propos. Dès lors, la décision de la LNFP apparaît non seulement comme trop clémente, mais aussi comme un signal dangereux, laissant entendre que des dérives verbales graves peuvent être banalisées sous couvert d’émotion ou de tension de match.
