Jamel Limam dénonce l’injustice et le favoritisme au sein des instances du football tunisien

Dans une prise de position ferme, l’ancien international tunisien Jamel Eddine Limam interpelle la Fédération et la Ligue en affirmant qu’elles manquent d’équité dans la gestion du football national. Il rappelle que quatre clubs représentent la Tunisie dans les compétitions africaines et que des demandes de report de matchs avaient été officiellement formulées afin de leur permettre d’honorer leurs engagements continentaux sans fatigue excessive — mais, selon lui, ces requêtes sont restées sans réponse. Il souligne qu’en revanche, dès que les intérêts de certaines équipes entrent en jeu, des solutions sont trouvées rapidement et les rencontres sont reportées sans difficulté. Pour Limam, cette différence de traitement témoigne d’un favoritisme évident, où certains bénéficient d’avantages quasi “obligatoires” tandis que d’autres se voient refuser des droits légitimes. Il estime que tant que discrimination, partialité et absence de transparence prévaudront, le football tunisien ne pourra progresser. Il conclut en dénonçant une situation qu’il juge indigne du sport national et nuisible à l’image des clubs qui portent les couleurs du pays à l’étranger.