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Wadii Jari : D’où détient-il ce pouvoir parallèle tentaculaire ?

On ne va parler ni du président de la République, ni du président de l’Assemblée Nationale, ni du chef du Gouvernement mais d’un président excentrique d’une instance fédérale tunisienne charger de gérer le sport le plus populaire dans le pays. Vous l’avez certainement reconnu et deviné dès le premier coup. Il s’agit d’une personnalité nationale « hors-pair » comme la Tunisie n’a jamais enfantée ! Vaniteux et fat jusqu’à la moelle, il se prend pour le nombril du monde. Il est bien évident que l’on parle de Monsieur Wadii Jari sans l’ombre d’un doute. Il est à la tête de la F.T.F pour un second mandat consécutif à la suite d’une A.G élective des plus bouffonnes et des plus ridicules. De par son influence, il a défié tous les risques (et les institutions de l’Etat) et les circonstances exceptionnelles d’un pays éprouvé par une dangereuse pandémie au mois de Mars 2020 pour mettre en scène une véritable mascarade électorale à laquelle il avait convié des représentants de clubs, plutôt des acolytes et des fantoches, pour plébisciter aveuglément une seule liste en course dont il était, bien évidemment, la tête de liste ! Le gâteau sur la cerise est que cette comédie soigneusement orchestrée par ce féodal des temps modernes avait eu lieu dans un hôtel 5 étoiles de la banlieue nord de la capitale où les convives, des marionnettes gavées à satiété comme des oies aux frais (énormes !) de la princesse n’avaient qu’un seul et unique rôle : cautionner tout ce que leur mécène bienfaiteur exigeait. Beau parleur, sournois et plein de tartufferie, notre « vénérable » docteur arrivait à subjuguer ses dociles et obséquieux pantins. Il leur faisait avaler les couleuvres y compris les plus ridicules, et eux n’hésitaient pas à lui signer un chèque en blanc pour asseoir son pouvoir hégémonique sur cette pauvre F.T.F. Une fois réinstallé sur son « trône », et telle une pieuvre, il commence à étendre ses tentacules dans toutes les directions pour assouvir son inextinguible mégalomanie. Par sa politique des deux poids et des deux mesures, il n’a fait que semer que la haine et la discorde, ravivant le régionalisme. Par sa flagrante complaisance, il n’a fait que ternir le football souillant ses plus nobles valeurs morales. Rancunier, il a faussé la compétition et a corrompu le secteur de l’arbitrage. Son pouvoir tentaculaire ne s’est pas arrêté là. Récemment, il a réussi à infléchir la décision du Ministre de la Jeunesse et du sport qui voulait reporter le match amical de l’E.N de football à une date ultérieure par mesure préventive contre la propagation du Covid 19. Pire encore, il est fou de rage et de haineuse jalousie essayant de barrer la route à Tarek Bouchamaoui, le représentant de la Tunisie, dans la course à la présidence de la C.A.F. Il s’évertue pour que le Ministère de la Jeunesse et du Sport ne soutienne pas cette candidature. Il est donc prêt à user de tous les stratagèmes et de toute la malice du monde pour écarter tout rival et toute concurrence. Notre poulpe n’est pas prêt à lâcher ses proies. Tous les chemins, si tortueux soient- ils, sont bons pour satisfaire sa voracité de pouvoir…
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