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La FTF et Wadii Jari attisent la tension sociale à Chebba

Les habitants de la localité de Chebba ne sont pas restés indifférents au torchon qui a brûlé depuis plusieurs mois entre la F.T.F et son président Wadii Jari d’un côté et le Bureau Directeur du club de leur ville. Une véritable épée de Damoclès s’est abattue sur cette équipe promue pour la première fois de son histoire en L.P 1 pour la simple raison que l’on a osé exprimer librement sur facebook une opinion et critiquer ouvertement la gestion du football par cette instance fédérale. Une liberté qui a attiré les foudres de guerre d’un Wadii Jari haineux et rancunier. Par le biais d’une Ligue Nationale toute dévouée à la cause de son maître, il a fait subir à cette association sportive en plein ascension et réussite une panoplie inouïe de harcèlement et de pression d’ordre moral et matériel . Du coup et sans répit , de lourdes amendes pécuniaires à répétition ont été infligées en plus de sanctions punitives ont été décidées à l’encontre de ses dirigeants . Ceux-ci , le président du club Taoufik Mkacher et son bras droit Saber Bouatay en particulier exaspérés par cette volonté manifeste d’assujettissement, ont fini par jeter l’éponge. Ils ont compris que l’on voulait à tout prix briser l’élan d’un néo-promu qui s’est honorablement classé en L.P1 et avait atteint les demi-finales de la coupe . Tout récemment , le bruit a couru dans cette ville sahélienne que la F.T.F comptait retirer 6 points à ce club au début de la prochaine saison et le faire rétrograder en seconde division au cas où l’ultimatum de paiement de ces amendes serait dépassé. Par un sursaut d’orgueil, jeunes et moins jeunes; hommes et femmes ont violemment réagi contre cette machination satanique orchestrée par cette instance fédérale sensée apporter son aide et son soutien aux petits clubs démunis. Le mouvement de foule souvent incontrôlé a tourné au vinaigre. La colère a atteint son paroxysme : Des routes barrées ; des pneus incendiés ; des slogans d’hostilité scandés; des heurts inévitables avec les forces de l’ordre occasionnés . La paisible ville côtière de Chebba s’est transformée en véritable chaudron tandis que notre vénérable patriarche se la coule douce à Vienne au pays du beau Danube bleu.
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