Le CS Chebba adresse une lettre au président de la République et au président du Gouvernement

Dans une lettre ouverte adressée au Président de la République et au Président du Gouvernement, le CS Chebba met en garde contre une colère volcanique et un triste scénario Voici contenu condensé de la lettre adressée par le Bureau Directeur du C.S de Chebba au Président de la République et au Président du Gouvernement :  » 25 jours sont déjà passés sur les décisions draconiennes historiques contre le C.S.de Chebba par la F.T.F et par son président en personne. Jusqu’à présent personne n’a levé le petit doigt pour dénoncer cette injustice criarde et pour réparer le grave préjudice qui a lésé toute une ville et a privé toute sa jeunesse de s’adonner à une activité sportive.Nous n’avons senti la moindre volonté pour arrêter la furie vengeresse et la haine exacerbée d’une seule personne qui règne en despote et en seigneur féodal sur une institution publique nationale. Il agit en toute impunité et se permet tous les dépassements et toutes les infractions. Par effronterie et par force , il a transformé la F.T.F en une propriété privée perchée en tour d’ivoire au-dessus de toutes les lois de ce pays censé être un Etat de droit et d’institutions.Il continue à gambader dans son jardin de prédilection faisant fi de tous les appels au bon sens et à la réconciliation. Ce sentiment d’injustice a fait planer sur la ville de Chebba une ambiance macabre et lugubre. Les habitants de Chebba frustrés; dépités et indignés ont beau attendre une quelconque réaction qui puisse apaiser la tension sociale qui ne fait que monter et maîtriser un incendie qui ne fait que s’embraser .On continue malheureusement à faire la sourde oreille comme si rien ne s’était passé. Face à cette indifférence quasi généralisée, nous mettons en garde toutes les composantes de l’Etat contre tous les pires scénarios et contre tout dérapage social incontrôlé. Les membres du Bureau Directeur et les représentants de la société civile sont devenus incapables de contrôler la colère d’une ville qui ne sait plus à quel saint se vouer.Loin de dramatiser la situation , le volcan est imminent. On vous prie d’agir avant que les choses n’empirent. »