flashnews
L’éviction de Ahmed Ahmed est – ce un coup bas prémédité ?
Nous n’avons pas à nous prononcer sur l’intégrité ou la culpabilité de la personne mais la suspension de cinq ans infligée par la commission de l’éthique de la F.I.F.A au premier responsable de l’instance fédérale continentale Ahmed Ahmed à quelques mois de l’Assemblée Générale élective du nouveau président de la C.A.F laisse planer quelques interrogations et suspicions sur le mobile et sur le tempo de cette lourde sanction.
Il faudrait reconnaître que le malgache qui avait succédé en 2017 au camerounais Issa Hayatou destitué après 29 ans de règne sans partage a connu un premier mandat extrêmement difficile. Il a été fragilisé par plusieurs polémiques et divers soupçons touchant sa gouvernance de la CAF.
Parmi les charges retenues contre le patron du football africain de 2017 à 2019 , on peut évoquer l’organisation et le financement d’un pèlerinage à la Mecque. Plus tard et au mois de Juin 2019 , il a été entendu par la justice française et mis en garde en vue à Paris puis remis en liberté par l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. On l’avait soupçonné d’accointance avec l’entreprise d’équipement sportif Tactial Steel et de contrat jugé surfacturé .Par la suite , le Secrétaire Général de la CAF , l’égyptien Amr Fahmy a envoyé une lettre à la FIFA dans laquelle il accusait Ahmed Ahmed de corruption et de paiement de pots de vin à plusieurs dirigeants de la CAF et de harcèlement sexuel à l’encontre de nombreuses salariées de la CAF. Pour finir cette série noire imputée au dirigeant malgache , la chambre de la commission d’éthique de la FIFA vient de lui infliger cette dernière sanction de gel de toutes ses activités sportives pendant cinq ans pour avoir enfreint certains articles du code moral : Manquement au devoir de loyauté ; abus de pouvoir et pour avoir détournements de fonds en sa faveur. Il devra également s’acquitter d’une amende s’élevant à 184.000 euros.
La question qui se pose est de savoir s’il ya un lobby très puissant derrière toute cette machination ourdie contre le président actuel de la CAF pour l’écarter définitivement de la course aux prochaines élections prévues au mois de Mars 2021 à Rabat et donner l’occasion à un autre candidat de briguer le poste de futur boss de l’instance fédérale africaine. Wait and see… !
Mounir Gaïda
Il faudrait reconnaître que le malgache qui avait succédé en 2017 au camerounais Issa Hayatou destitué après 29 ans de règne sans partage a connu un premier mandat extrêmement difficile. Il a été fragilisé par plusieurs polémiques et divers soupçons touchant sa gouvernance de la CAF.
Parmi les charges retenues contre le patron du football africain de 2017 à 2019 , on peut évoquer l’organisation et le financement d’un pèlerinage à la Mecque. Plus tard et au mois de Juin 2019 , il a été entendu par la justice française et mis en garde en vue à Paris puis remis en liberté par l’office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales. On l’avait soupçonné d’accointance avec l’entreprise d’équipement sportif Tactial Steel et de contrat jugé surfacturé .Par la suite , le Secrétaire Général de la CAF , l’égyptien Amr Fahmy a envoyé une lettre à la FIFA dans laquelle il accusait Ahmed Ahmed de corruption et de paiement de pots de vin à plusieurs dirigeants de la CAF et de harcèlement sexuel à l’encontre de nombreuses salariées de la CAF. Pour finir cette série noire imputée au dirigeant malgache , la chambre de la commission d’éthique de la FIFA vient de lui infliger cette dernière sanction de gel de toutes ses activités sportives pendant cinq ans pour avoir enfreint certains articles du code moral : Manquement au devoir de loyauté ; abus de pouvoir et pour avoir détournements de fonds en sa faveur. Il devra également s’acquitter d’une amende s’élevant à 184.000 euros.
La question qui se pose est de savoir s’il ya un lobby très puissant derrière toute cette machination ourdie contre le président actuel de la CAF pour l’écarter définitivement de la course aux prochaines élections prévues au mois de Mars 2021 à Rabat et donner l’occasion à un autre candidat de briguer le poste de futur boss de l’instance fédérale africaine. Wait and see… !
Mounir Gaïda
