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Le président de l’Etoile agressé par les forces de l’ordre devant le stade de Monastir … !

Retour à la case départ ?

Ce qui s’est passé aujourd’hui devant le stade Mustapha Ben Jannet de Monastir à l’occasion du match retour des préliminaires de la Ligue des Champions d’Afrique opposant l’équipe tunisienne de l’Etoile Sportive du Sahel à l’équipe de l’équipe rwandaise de l’A.R.P va certainement rester dans les tristes annales du sport tunisien : Le président Maher Karoui , récemment élu à la tête du club phare du Sahel , a été tout simplement agressé et malmené verbalement puis physiquement par certains agents de l’ordre chargés de sécuriser ce match. Une agression qui a nécessité de soumettre la personne agressée à un examen médical urgent à l’hôpital universitaire Farhat Hached de Sousse pour diagnostiquer la nature des blessures subies.Au-delà des faits de ce fâcheux incident et de ses répercussions incertaines , il y a lieu de condamner vigoureusement les dérapages de plus en plus incontrôlés de certains agents de la police censés assurer la sécurité des gens et l’ordre public .On imagine mal que le néo-président étoilé ait eu un mauvais comportement à l’égard de ses agresseurs pour justifier ce déplorable écart de conduite. Après tout , la personne victime de cette barbarie n’est autre que le président d’un grand club tunisien appelé ce week-end à honorer un engagement continental et à défendre les couleurs tunisiennes. Ce n’est pas Maher Karoui qui a été vilainement maltraité mais c’est toute une région , tout le Sahel , qui a été piétiné et honteusement avili.Nous sommes en 2021 , 10 ans après la révolution du printemps arabe . Nous avons cru que les agissements des anciens régimes de dictature et de répression ont été à jamais enterrés pour entrevoir une nouvelle Tunisie libre et démocratique et un nouvel Etat de droit ; d’institutions et de dignité.Malheureusement , il semble que nous avons couru derrière des mirages et que nous sommes retombés dans nos vieux démons et que les nostalgiques de la politique répressive et oppressive sont bel et bien de retour à la case départ et plus fort que par le passé.
Mounir. G

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