Après le diagnostic de rupture des ligaments de Chikhaoui : Souheil Chemli médecin de l’EN: Est-ce un docteur ou un charlatan ?

Depuis qu’il avait été intronisé à la tête du staff médical de l’équipe nationale de football , le docteur Souheil Chemli ne fait que collectionner  les graves bourdes médicales et les diagnostics les plus erronés sans que le premier responsable du bureau fédéral n’intervienne pour arrêter ce charlatanisme criard qui frise le ridicule et qui interpelle les plus profanes en la matière.                       

En parcourant le triste bilan de ce pseudo- médecin , nous ne pouvons que crier au haro sur cette forme d’imposture largement dénoncée par la déontologie médicale et fortement condamnée par le code pénal.A vous d’examiner les différents cas de joueurs blessés des  » Aigles de Carthage  » examinés et suivis par cet illustre charlatan pour mesurer la gravité des remèdes illusoires qu’il avait proposés et qu’il avait prétendus comme salutaires ou sans danger pour les situations diagnostiquées.                       

Remontons au mois d’Avril 2018 pour parler du joueur de milieu étoilé Mohamed Amine Ben Amor .A cette époque , le Dr Souheil Chemli avait tout simplement décelé une blessure bénigne pour l’international tunisien.Mais le Dr Fayçal Khachnaoui , alors médecin de l’équipe première de l’Etoile du Sahel , avait donné un constat plus grave : Le joueur souffrait d’une rupture des ligaments croisés.Plus tard , il avait commis une erreur monumentale en examinant l’international tunisien Ilyès Skhiri évoluant en Bundesliga au F.C.Cologne. Il avait fini par affirmer que ce joueur avait une simple contusion. Mais le staff médical de l’équipe allemande a donné une version plus exacte de ce cas en diagnostiquant une fracture au pied.                  Le charlatanisme cocasse ne s’est pas arrêté là puisque la dernière coupe arabe disputée dernièrement au Qatar a révélé une autre facette du manque de compétence flagrant et comique de ce docteur parachuté et imposé par l’instance fédérale tunisienne et son patron Wadii El Jari.Tout d’abord , il a commencé par évincer le défenseur Aymen Abdennour du groupe tunisien pour une prétendue blessure. Contre toute attente , ce joueur écarté est revenu dans son club qatari et a joué un match de coupe.Pire encore , lors du match de demi-finale disputé face à l’Egypte dans cette épreuve arabe le défenseur axial Yacine Meriah a contracté une blessure et a demandé d’être remplacé. Mais notre médecin malgré lui a insisté pour qu’il reprenne le jeu. Et vous connaissez la triste suite de cette gestion médicale folklorique. Notre joueur a bel et bien une rupture des ligaments croisés.    Le bal de l’ignorance et de l’incompétence a encore nui à l’intérêt de notre équipe nationale avec la mise à l’écart du latéral gauche Ali Maaloul suite à la décision sacro-sainte de ce docteur hors pair. Tout juste après la fin de cette coupe arabe , le joueur d’Al Ahly a joué la supercoupe face au Raja de Casablanca et a été excellent.Finissons le chapitre de ces drames à succession pour évoquer le cas du joueur étoilé Yacine Chikhaoui. Ce joueur avait tout d’abord joué 15 minutes face à la Mauritanie. Puis , le staff médical lui a prescrit un repos de trois joueur pour récupérer d’une blessure dite légère. Malheureusement et contre toute attente, le joueur a subi des examens plus approfondis dictés par le staff médical de l’Etoile. La nouvelle est tombée comme un couperet : Le joueur doit se reposer environ 6 mois pour soigner une rupture des ligaments croisés .                                           

Allez comprendre quelque chose dans ces errements médicaux . A qui incombe la responsabilité ?.Doit-on incriminer ce docteur pour faute professionnelle grave ?  Ou doit-on condamner le Dr Wadii El Jari pour avoir choisi un staff médical par complaisance et pour avoir gardé le silence sur de nombreux cas de faux diagnostics ?

                                                                                        Mounir Gaïda