Zoubeir Beya à la tête du comité directeur par intérim de l’Etoile du Sahel

Mounir Gaïda

Un grand défi à relever
 Après une longue période de marasme ; de tergiversation ; d’incertitude et d’attente , le navire étoilé qui allait couler et se diriger vers  les gouffres les plus effrayants , a finalement trouvé un capitaine pour redresser la barre et retrouver la voie du salut. Ce gouvernail a été repris de main de maître par l’enfant du club  Zoubeir Beya. Conscient que le grand édifice sahélien n’était pas loin du précipice et de l’effondrement après tant de gloire et d’histoire jalonnée de titres et de consécrations locales et continentales , l’ex-international  étoilé a eu l’audace de venir au chevet de son club qui l’avait vu grandir et rayonner. Ces derniers temps , il a multiplié les contacts avec les différentes composantes de la famille du club phare du Sahel pour trouver une issue salvatrice à la situation administrative et matérielle  chaotique dans laquelle se débattait l’Etoile du Sahel depuis presque deux années. Une anarchie qui s’est négativement répercutée sur le parcours sportif  de l’équipe sahélienne , toutes disciplines confondues , avec l’interdiction de recrutement pour la section de football entre autres.                La mission intérimaire s’annonce très délicate voire périlleuse avec un tas de contentieux à régler , avec un amas de dossiers à clarifier et une trésorerie vide à combler.Un grand chantier à gérer et grand défi à relever. C’est l’heure de l’unisson autour de cet icône du sport  tunisien . Toutes les parties prenantes sont appelées à adhérer au projet sportif de Zoubeir Beya et de ses nouveaux collaborateurs au sein du récent comité directeur par intérim ( Amine Chermiti , vice-président ; Yosra Safi ; Lotfi Slimène ; Sami Skhiri ; Walid Bousnina ; Adel Gannoun )   surtout que le club s’apprête à fêter 100 ans d’existence. Un événement grandiose qui devrait en principe être célébré avec un bilan sportif plus reluisant .  Le ton est donné et les jours à venir vont certainement donner des lueurs d’espoir pour que l’Etoile du Sahel sorte du bout du tunnel.

                                                                             Mounir Gaïda