Gouvernorat de Ben Arous : Salle fermée, horizons bloqués : la colère des jeunes de Hammam-Lif

La décision du gouverneur de Ben Arous de refuser au Club Sportif de Hammam-Lif l’autorisation d’utiliser la salle couverte Abdelaziz Ghellala soulève de sérieuses interrogations quant aux raisons de cette mesure et à ses conséquences. Ce club historique est l’un des rares en Tunisie à disposer de sections actives dans toutes les disciplines collectives — du football au volley-ball au handball en passant par le basket-ball — ce qui fait de la salle couverte un espace vital et irremplaçable pour ses activités. De plus, l’entretien et la maintenance de cette salle relèvent fondamentalement des responsabilités de la municipalité, et non du club, ce qui rend encore plus surprenante la décision de priver ce dernier d’un lieu censé être au service de la jeunesse de la région.

Dès lors, quelle faute ont commise les dizaines de jeunes sportifs pour être privés d’un espace qui leur offre formation, entraînement, discipline et intégration sociale ? Et comment le gouverneur de Ben Arous envisage-t-il les conséquences d’une telle décision sur l’avenir de ces jeunes ?
Aux yeux de beaucoup, ce qui s’est produit constitue une injustice manifeste à l’égard de ces jeunes, qui ne réclament rien d’autre que l’accès à un espace public créé précisément pour les aider à grandir et à s’épanouir.